Quelques mots sur l'équipe
C’est une tradition de longue date pour « le groupe de Pâques », une équipe d’amis qui se sont rencontrés à l’école d’ingénieur il y a fort, fort longtemps…
Chaque année donc, depuis environ 20 ans, cette équipe à géométrie variable (la composition du groupe change quelque peu selon les absences de certains ou la présence d’ami·e·s, compagnes, etc.) mais invariablement composée de joyeux drilles, s’élance année après année sur différentes hautes-routes ou séjours en étoile dans les Alpes.
Trois générations de guides, ainsi que de nombreux aspi se sont déjà succédées à leur service !
On citera principalement René Pavillard, Patou (Patrick Mesot) et enfin moi-même depuis 3 ans.
Sans compter les guides remplaçants, les aspi, etc. Une véritable PME !
Cette année, c’est Patou et moi qui accompagnons l’équipe pour de nouvelles aventures.
Projet pour Pâques 2025 : la Vanoise
Au vu du nombre de séjours réalisés par cette flamboyante équipe, il devient difficile (mais stimulant !) de trouver quelque chose qu’ils n’ont pas encore fait et qui rentre dans les critères prédéfinis par la période de Pâques (5 jours du jeudi au lundi, période définie d’année en année donc il faut trouver un lieu propice côté enneigement, contraintes techniques et physiques du groupe, etc.)
Pour cette édition, je leur proposais donc un tour en Vanoise autour de Val-d’Isère, cela s’annonçait prometteur.
La montagne ayant plus d’un tour dans son sac, les choses se sont évidemment passées bien différemment !
Boire un café à Albertville, et puis rentrer...
Rendez-vous était donc pris à Val-d’Isère.
Le gros de l’équipe (la plus grande partie devrais-je dire, personne n’est gros !) s’était organisée pour venir en minibus depuis Genève (merci Doris !) afin d’éviter de prendre plusieurs véhicules.
Patou, Julie et moi-même descendions ensemble dans ma voiture.
Nous avions bien vu que la météo ne s’annonçait pas idéale et que des chutes de neige étaient prévues…
Mais plus nous avancions sur le trajet, plus les smartphones s’agitaient au gré des notifications météo, routières, etc.
Décision fut prise de s’arrêter à Albertville pour faire le point.
Bien qu’étant allergique au café, je me résolus à en prendre un pour préparer mon cerveau à la tempête qui allait suivre.
Le retour d’Est frappant la Vanoise de plein fouet, les conditions se dégradaient très rapidement.
Nous avons constaté que la route d’accès à Val-d’Isère était maintenant fermée à cause du risque d’avalanche et que le danger d’avalanche montait à 5 en altitude !
Patou et moi avons donc fait chauffer smartphones, ordi portable et cerveaux pour tenter de trouver une solution de repli.
Après une grosse heure de recherche, il fallut se rendre à l’évidence, quand ça veut pas, ça veut pas !
Retour à Genève, puis à la maison.
Décision difficile, nous avons pour habitude de nous adapter et de rebondir quelques soient les conditions !
Mais là, aucune solution ne nous semblait « sexy », et nous ne voulions pas proposer un truc au rabais à notre équipe juste pour conserver des jours de job à tout prix.
De Val-d'Isère au tourisme Doubs
Comme dirait Kennedy, il ne faut jamais se laisser abattre !
Notre belle équipe en a sous le coude, très rapidement un projet de repli est né : si le ski se refuse à nous, alors nous irons à pied !
Environ 2h après la séparation du groupe à Genève, un premier message arrivait sur le groupe Whats’App :
Il y a TOUJOURS quelque chose de chouette à faire dans la nature si l’on sait s’adapter, en voici un bel exemple !
Julie et moi profitons d’un jour de repos puis nous rejoignons l’équipe pour l’étape Glovelier-Noirmont.
Une fort belle journée de randonnée à pied en excellente compagnie, avec une bonne fondue au Noirmont pour terminer 🙂
Bravo et merci à « l’équipe de Pâques » pour votre compréhension, votre capacité d’adaptation et votre inégalable bonne humeur !
