Ben Nevis 2025 avec Guillaume

Un Ben Nevis, ça s’apprivoise lentement, avec de la patience...

Me voici donc de retour à son pied accompagné de Guillaume, pour une édition 2025 de toute beauté !

J’ai eu le privilège de découvrir cette si grande « petite montagne » l’hiver passé avec Bertrand, dans des conditions météorologiques tout à fait « écossaises », et déjà la magie avait opéré !

Le caractère et la classe des itinéraires vous fait vite oublier que vous êtes trempés jusqu’aux os, et déjà, l’envie de revenir est aussi forte que la question classique « mais qu’est-ce que je fous là ? »

Ben Nevis 2025
En direction du plateau de Carn Dearg

Mais pourquoi ?

Les Suisses nous demandent pourquoi aller en Écosse prendre le mauvais temps, et les Écossais nous demandent pourquoi venir chez eux alors qu’on habite au cœur des Alpes, dans les deux camps la question est récurrente, alors tentons d’y répondre.

Déjà, la beauté des lieux. Ok, on ne les voit pas toujours (Bertrand dirait même : pas souvent !), mais les paysages sont magiques ! Les rochers plâtrés de neige fraîche, les reliefs de collines et de lacs d’Écosse valent largement le détour !

Ensuite, le caractère. Celui des voies, rude mais juste, ici pas d’échelles de spits ou de navigation aux fichiers .gpx pour abaisser la montagne à son niveau. Il faut faire preuve d’humilité dans le choix des voies et assumer quelques passages exposés (sans peindre le diable sur la muraille non plus, ça se protège pas si mal globalement…), les descentes peuvent être redoutables si on les sous-estime ! Mais les voies sont également généreuses, permettant des passages d’une grande beauté même dans des voies faciles (Tower Ridge en est un magnifique exemple !).

Une fois de plus, il faut savoir s’adapter aux conditions !
Pas la peine de faire une liste des voies à faire pendant le séjour, ça ne marchera pas.
Il faut monter voir, discuter avec les autres alpinistes, profiter d’une voie dans un secteur pour voir les conditions de ce qu’il y a autour, et votre séjour sera aussi chouette que surprenant ! (pour donner un exemple, nous avons gravi Garadh Gully une voie décrite comme « une pente de neige inintéressante » dans les topos, qui au vu du manque de neige cette année est devenue une très jolie cascade de glace de 3-4 longueurs dans le 3+)

Et le caractère des gens, tout à l’inverse du climat, les Écossais sont super ouverts et chaleureux, et les échanges autour de la table du refuge CIC le soir sont toujours fort agréables !

Glovers Chimney
Guillaume dans la sortie de Glovers Chimney

Quoi de neuf en 2025 ?

Déjà, le transport. Nous avons fait le choix de venir en train plutôt qu’en avion.

Et ce choix s’est, à notre avis, avéré fructueux !
Temps de trajet : une grosse journée en train plutôt qu’une petite d’avion, mais à quelques heures près ça se vaut. En gros on se lève le matin chez soi et on s’endort le soir à Glasgow, kif-kif…  Le train demande quelques changements mais n’impose pas de limite de poids aux bagages et permet de faire de l’administratif sur l’ordi, être bien mieux posé qu’en avion…

Le prix : à peine plus cher en train il faut l’avouer, environ 500 CHF l’aller-retour (mais en 1ère classe, eh ouais on ne va pas se mélanger avec le bas-peuple, faut pas déconner quand-même !).

L’écologie : ok faire de la montagne et voyager ça n’est jamais un acte écolo… Mais le bilan CO2 est quand-même bien différent, je ne vous fais pas un dessin…

Sinon la grande nouveauté 2025, c’est la météo !
Il peut faire grand beau au Ben ! Incroyable !!
Selon les locaux, une pareille période de beau temps ça n’arrive JAMAIS…

Moi qui avais plastifié tous les topos de descente, bien pris garde à avoir une deuxième boussole sous la main au cas ou, etc. j’avais l’air malin bien au sec dans l’œil de l’anticyclone…

North East Buttress
Guillaume dans North East Buttress, avis de tempête de ciel bleu !!

Quand est-ce qu'on y retourne ?

Les dates 2026 sont déjà posées : 7 au 14 février et/ou 7 au 14 mars 2026.

Ce sont des séjours « courts » afin d’être possibles sur une semaine de vacances, cependant on peut envisager de faire un peu plus longtemps sur place selon nos agendas respectifs et l’état des réservations du refuge (qui est déjà complet les weekends, mais cela permet aussi de redescendre dormir dans un vrai lit et prendre une douche à Fort William entre deux périodes de grimpe, et je vous promet que ça passe bien !).

Retrouvez tous les détails de l’édition 2026 

Les deux affreux au sommet du Ben

Quelques liens pour celles et ceux qui voudraient en voir plus !

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